La Nissan 100 nx coupé.
Né en janvier 1990 en même temps que la dernière génération de Sunny dont elle dérive (berline moyenne remplacée par l’Almera début 1996), la 100 NX est le coupé le plus ancien et le moins cher du marché.
Le niveau d’équipement de cette unique version SLX est correct pour cette génération de coupé malgré l’instrumentation limitée, les airbags frontaux ou la climatisation disponibles que sur certain models.
La présentation intérieure n’a pas trop vieilli et l’ergonomie du poste de conduite mérite des éloges. L’accès à l’arrière est difficile et la banquette convient uniquement aux jeunes enfants.
L’habitabilité déçoit pour une auto de plus de 4,10 mètres de long. Le coffre propose toutefois un volume décent. La qualité de la finition a permis de passer les années sans dommage. Confort de suspensions dans la moyenne.
La tenue de route allie une certaine agilité et la sécurité dans la mesure où les dérives des 4 roues en conduite sportive interviennent progressivement. Ce comportement sûr et équilibré perd un peu de sa superbe au freinage où les risques de blocage sont plus fréquents que sur d’autres coupés dépourvus de l’ABS en raison notamment de pneumatiques de dimensions modestes. Ici encore, on déplore le choix de tambours à l’arrière, contrairement à la 2.0 qui gagne l’antiblocage.
A côté de cette bruyante 2 litres aux performances ébouriffantes (moteur superbement secondé par la boîte) qui joue parfaitement le rôle de GTi, la plus paisible 1.6 de 102 ch commercialisée courant 93 offre déjà une belle vitalité en raison d’un poids inférieur à 1,1 tonne. Cette motorisation multisoupapes s’avère plutôt brillante,mais pas trop vorace en sans plomb.
Les sources de bruits proviennent également du vent, surtout pour les versions équipées du toit escamotable.
La robustesse constitue une des qualités majeures du modèle, à l’instar de la MX-3. Nous ne disposions pas toutefois de données suffisantes pour nous prononcer sur les organes vitaux au-delà de 130 000 kilomètres. Le seul détail qui cloche à propos de la finition concerne les versions équipées du T-Bar (deux petits panneaux de toit amovibles et translucides qui, une fois rangés dans le coffre, transforment la NX en coupé Targa, à défaut de cabriolet). Il souffre d’un manque d’étanchéité et environ un tiers des propriétaires a subi des infiltrations d’eau. Cote raisonnable, mais modèle assez peu répandu après 1994, année où débarqua une certaine Tigra…
LES DIFFERENTE VERSIONS
GA16DS
1.6L carbu (95cv) BVM 5 vitesses en version 7cv.
Boite à air plate "ovale", pas de sonde sur le collecteur.
1.6L injection monopoint (90cv),BVM 5 vitesses en version 7cv.
Boite à air ovale, sonde à un fil sur le collecteur, pas de rampe d'injection et tout un système anti-pollution (dont 2 tubes métalliques sortant du collecteur) .
GA16DE:
1.6L injection multipoint (102cv),BVM 5 vitesses en version 7cv et une version BVA 4 vitesses en 8cv.
Boite à air rectangulaire, avec sonde à 3 fils sur le collecteur, plus rampe d'injection et 4 injecteurs.
SR20DE:
2.0L injection multipoint (143cv) ,BVM 5 vitesses en version 11cv.